Les principales expositions collectives
Le contexte des années 60-72 >
Publications >
(extraits de la chronologie établie pour le catalogue)
1960 :
Janvier :
11e Salon de la Jeune Peinture
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Fondé en 1949 à l’initiative de Paul Rebeyrolle, le Salon de la Jeune Peinture est dominé en 1960 par des peintres d’une figuration traditionnelle.
Parmi les participants : Eduardo Arroyo, installé depuis 1958 à Paris (1e participation au Salon), Henri Cueco (membre du jury), Michel Parré et Gérard Tisserand ainsi que Peter Saul, peintre américain installé depuis 1958 à Paris.
Mai
« KWY »
Université de la Sarre, Hombourg
Le groupe KWY, fondé en mai 1958 à Paris à l’occasion de la création de la revue éponyme, associe des artistes d’origine portugaise installés à Paris ou vivant au Portugal (René Bertholo, Lourdes Castro, Costa Pinheiro, José Escada, Joao Vieira, et Gonçalo Duarte) avec des artistes d’autres nationalités (Jan Voss [Allemagne] et Christo [Bulgarie], également installés à Paris.
1961 :
5 juin :
« Anti-procès 3 »
Galleria Brera, Milan
Texte d’Alain Jouffroy
Texte de Jean-Jacques Lebel
Exposition réalisée avec le concours des galeries milanaises del Naviglio et Schwarz.
Suite aux expositions « Anti- procès » 1 et 2 (respectivement à Paris et Venise, en 1960), « Anti-procès 3 » rassemble à Milan une quarantaine d’artistes dont Adami, Brauner, César, Crippa, Dado, Deschamps, Dufrêne, Ferró (Erró), Hains, Jouffroy, Jean-Jacques Lebel, Recalcati, Tinguely, Vostell.
Une quinzaine de jours après l’inauguration de l’exposition, quatre oeuvres sont saisies par la Questura (préfecture de police) de Milan « pour offense à la pudeur, à la religion de l’Etat » :
Un tableau de Müller, un assemblage de Deschamps, une toile de Ferró Flux de la Sharpeville asexué, censurée pour sa « pornographie », ainsi que le Grand Tableau anti-fasciste collectif à l’élaboration duquel Ferró (Erró) et Recalcati ont participé, dans l’atelier de Crippa, avec Baj, Dova et Jean-Jacques Lebel.
Juillet
« Proposition pour un jardin 2 »
Orsay
« Exposition-spectacle » présentée par la revue Sens plastique et organisée par le critique d’art Jean-Jacques Lévêque.
Parmi les participants : Bertholo, Bertini, Castro, Christo, Spoerri, Voss, Vostell et Bernard Rancillac (1re exposition personnelle à Paris en 1956, galerie Le Soleil dans la Tête).
Une rétrospective du groupe KWY est présentée lors de l’exposition.
29 septembre / 5 novembre :
2e Biennale de Paris
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Fondée en 1959, la Biennale de Paris a été mise en place sous le patronage d’André Malraux, ministre de la Culture, pour permettre aux jeunes artistes français et étrangers de moins de 35 ans d’avoir leur manifestation périodique.
Parmi les participants :
Arman, Brusse, Cueco, Fahlström, Ferró (pour la première fois invité), Garcia-Fons, Genoves, Hockney, Jacquet, Johns, Jones, Petlin, Rancillac (1re participation. Il reçoit le Prix de peinture pour son tableau Pierre de Lune), Raysse, Reuterswärd, Smith, Tilson, Tucker, Youngerman.
8 novembre/ 8 décembre :
« Une nouvelle figuration »
Galerie Mathias Fels, Paris
Participants : Appel, Bacon, Corneille, Dubuffet, Giacometti, Jorn, Lapoujade, Maryan, Matta, Saura et de Staël.
1962 :
15 mai - 8 juin
« Donner à Voir »
Galerie Creuze, Paris
À l’initiative de six critiques d’art (José Pierre, Michel Courtois, Raoul-Jean Moulin, Jean-Clarence Lambert, Jean-Jacques Lévêque et Pierre Restany), l’exposition dresse un panorama de la création contemporaine à Paris, chaque section de l’exposition correspondant aux choix de chaque critique.
1er juin - 1er juillet
« Une nouvelle figuration 2 »
Galerie Mathias Fels, Paris
Texte de Michel Ragon
Un an après l’exposition « Une nouvelle figuration 1 », cette exposition rassemble Baj, Christoforou, Hultberg, Lindström, Messagier, Petlin, Pouget, Rebeyrolle, Salles et Tal Coat.
2 août - 4 octobre
« L’art latino-américain à Paris »
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Introduction de Jean-Clarence Lambert, José-Augusto França et Mariano Picon-Salas.
À la suite de ce Salon, Télémaque est introduit auprès de quelques surréalistes, dont Camacho, Silbermann, José Pierre, Alain Jouffroy et Jean-Jacques Lebel.
Il rencontre aussi le critique d’art John Ashbery et le peintre François Arnal ainsi que le peintre Corneille qui le présente au galeriste Mathias Fels.
Au cours de ce salon, Télémaque est également remarqué par Rancillac, Klasen et Voss.
1er - 22 décembre
« Donner à voir 2 »
Galerie Creuze, salle Balzac, Paris
Pour sa deuxième édition, cinq critiques d’art proposent cinq expositions au sein de cette manifestation. Parmi eux, Jean-Jacques Lévêque présente « Les chroniqueurs du monde comme il va. Du niveau zéro de l’écriture à l’ère d’un nouveau baroque » avec, notamment, Bertholo, Foldès, Rancillac, Saul, Télémaque, Voss.
1963 :
Janvier
14e Salon de la Jeune Peinture
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Cueco, élu président du Salon pendant l’été 1962, reçoit le prix du Salon de la Jeune Peinture.
Mars
« Pop Art américain »
Galerie Sonnabend, Paris
Participants : Bontecou, Chamberlain, Lichtenstein, Oldenburg, Rosenquist, Warhol et Wesselman.
11 juin - 6 juillet
« La nuova figurazione »
La Strozzina, Florence
Organisée par Jean-Louis Ferrier avec notamment Appel, Arroyo, Baj, Corneille, Crippa, Dangelo, Del Pezzo, Dufour, Dubuffet, Jorn, Lapoujade, Matta, Novelli, Perilli, Pignon, Recalcati, Rotella, Saura, Schifano, Schumacher, Vacchi.
28 septembre - 3 novembre
3e Biennale de Paris
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Parmi les participants : Aillaud, Ferró, Hockney, Rancillac, Recalcati, Voss et Stämpfli, installé à Paris depuis 1959 (1re participation à la Biennale parisienne).
Des travaux d’équipe sont présentés à la Biennale dont « Abattoir », réalisé par Arroyo, Brusse, Biass, Camacho, Pinoncelli et Zlotykamien. Dans ce cadre, Arroyo présente « Les quatre dictateurs éventrés », quatre tableaux symbolisant successivement Salazar, Franco, Mussolini et Hitler.
6 - 30 novembre
« Image à cinq branches »
Galerie Mathias Fels, Paris
Texte de José Pierre.
Avec : Bertholo, Klasen, Reuterswärd, Télémaque et Voss.
1964 :
20 juin – 18 octobre
32e Biennale de Venise
Venise, Italie
Grand Prix de peinture : victoire de Rauschenberg (Etats-Unis).
Parmi les artistes : Baj, Cremonini, Del Pezzo, Guerreschi, Novelli, Recalcati, Schifano (pavillon central), Bissière, Brô, Dufour, et Ipousteguy (France), Hilton, Meadows, Tilson (Angleterre).
Chamberlain, Dine, Johns, Morris Louis, Noland, Oldenburg, Stella et Rauschenberg (Etats-Unis), Segui, Le Parc (Argentine).
A titre exceptionnel, les dirigeants de la Biennale de Venise ont autorisé la sélection américaine à occuper à la fois le pavillon situé aux Giardini et l’exconsulat américain. Ce déploiement de grande ampleur de l’art américain et le Grand Prix attribué à Rauschenberg scandalisent la presse française qui y voit une humiliation pour l’école française.
24 juin – 30 août
« Nieuwe Realisten »
Gemeentemuseum, La Haye
Exposition Itinérante à Vienne – Berlin - Bruxelles
Cette exposition présente différentes tendances témoignant du « retour du réel dans l’art » : Pop Art, nouveau réalisme, figuration traditionnelle et nouvelle figuration.
Juillet - octobre
« Mythologies Quotidiennes »
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Comité d’organisation : Marie-Claude Dane, François Mathey, François Wehrlin, Gérald Gassiot-Talabot, Peter Foldès, Rancillac et Télémaque. Texte de Gérald Gassiot-Talabot
34 artistes participants : Alleyn, Arnal, Arroyo, Atila, Berni, Bertholo, Bertini, Bettencourt, Beynon, Brusse, Buri, Cremonini, Dado, Fahlström, Foldes, Gaïtis, Geissler, Gironella, Golub, Gracia, Kalinowski, Klasen, Kramer, Monory, Pistoletto, Rancillac, Raynaud, Raysse, Recalcati, Réquichot, Saint-Phalle, Saul, Télémaque, Voss.
1965 :
Janvier
16e Salon de la Jeune Peinture
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Après l’assemblée générale de l’été 1964, le Salon de la Jeune Peinture s’oriente vers des expériences nouvelles.
L’une des initiatives de ce Salon est la réalisation de l’ « Hommage au vert ». Chacun des membres du Jury (Aillaud, Alleaume, Arroyo, Artozoul, Baudin, Biras, Cueco, Fabien, Fleury, Garcia-Fons, Milshtein, Parré, Peraro, Recalcati, Rosso, Saidi, Spitzer, Tisserand et Venet) s’astreint à peindre une toile de 2 mètres par 2 de couleur verte.
19 mars - 25 avril
« Le merveilleux moderne »
Lunds Konsthall, Lund, Suède
Texte de Jean-Jacques Lévêque
Parmi les artistes participants : Aillaud, Arroyo, Bertini, Fahlström, Foldès, Rancillac, Recalcati, Saul, Voss.
Mai
« La Leçon des Choses »
Galerie du Ranelagh, Paris
Exposition organisée par Hervé Télémaque et José Pierre.
Parmi les 31 artistes participants : Adzak, Arman, Arnal, Brusse, Beynon, S. Buri, Dietmann, Dine, Gasiorowski, Jacquet, Klapheck, Klasen, Monory, Rancillac, Rosenquist, Télémaque.
1er - 29 octobre
« La figuration narrative dans l’art contemporain »
Galerie Creuze, Paris
Sous l’égide des galeries Europe et Creuze, cette exposition, organisée par Gérald Gassiot-Talabot, agrandit notamment le premier cercle tracé par « Mythologies quotidiennes ».
Lors de l’exposition « La figuration narrative dans l’art contemporain », Aillaud, Arroyo et Recalcati présentent une oeuvre collective intitulée Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp, une suite de huit tableaux représentant l’assassinat de Marcel Duchamp par ces mêmes artistes, et son enterrement par Rauschenberg, Oldenburg, Raysse, Warhol, Arman et Restany. La représentation de la mise à mort du père du ready-made suscite un scandale. Parmi 49 artistes et écrivains, Klasen, Monory, José Pierre et Télémaque signent la protestation contre cette oeuvre.
Cette pétition intitulée « Le troisième degré de la peinture » ainsi que le tract « Les curés exagèrent », signés notamment par Bertholo, Bertini, Castro, Restany, Segui et Voss, circulent lors de la présentation de l’oeuvre. Marcel Duchamp visite l’exposition.
1966 :
Octobre - novembre
« Zoom »
Nouvelle galerie Blumenthal, Paris
Exposition inaugurale de la galerie, organisée par Carlota Charmet, qui réunit Alleyn, Beynon, Monory et Rancillac.
1967 :
3 - 25 janvier
18e Salon de la Jeune Peinture
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Au cours du vernissage du Salon, le groupe BMTP (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) proclame dans un manifeste : « puisque peindre c’est peindre en fonction de l’esthétisme, des fleurs, des femmes, de l’érotisme, de l’environnement quotidien, de l’art, de dada, de la psychanalyse, de la guerre au Vietnam, NOUS NE SOMMES PAS PEINTRES. » et accrochent la banderole « BMPT n’exposent pas ».
Mars
Parution du premier numéro de la revue Opus International.
Comité de direction : Gérald Gassiot- Talabot, Alain Jouffroy, Jean-Clarence Lambert, Jean-Jacques Lévêque, Raoul-Jean Moulin.
7 avril - 12 juin « Bande dessinée et figuration narrative – Histoire / esthétique/ production et sociologie de la bande dessinée mondiale, procédés narratifs et structure de l’image dans la peinture contemporaine » Musée des arts décoratifs, Paris
La dernière salle, consacrée aux artistes de la « Figuration narrative », permet à Gassiot-Talabot de préciser les rapports qu’entretiennent les artistes européens et certains artistes Pop américains, avec la bande-dessinée, et d’énoncer, dans le catalogue d’exposition, les différents procédés narratifs développés par ces artistes.
Participants : Adami, Alechinsky, Arroyo, Berni, Bertini, Fahlström, Foldès, Klasen, Lemaître, Lichtenstein, Michenet, Monory, Rancillac, Recalcati, Romagnoni, Rosenquist, Télémaque, Voss.
6 juin - 28 août
« Le monde en question »
A.R.C. Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
26 artistes sont réunis autour du thème de la contestation politique : Alleyn, Arroyo, Berni, Bertini, Christoforou, Cremonini, Equipo Crónica, Dias, Ferró, Golub, Guerreschi, Kudo, Matta, Millares, Parré, Petlin, Rancillac, Equipo Realidad, Recalcati, Rubino, Sarkis, Saul, Self, Stenvert, Tisserand, Vacchi.
À partir du 25 juillet
23e Salon de Mai à la Havane
La Havane, Cuba
Une sélection du Salon de Mai de Paris, composée de 20 peintres dont Adami, Aillaud, Alleyn, Arroyo, Bertholo, Bitran, César, Ferró, Monory, Rancillac, Rebeyrolle, Recalcati, est invitée à réaliser des toiles destinées au nouveau Musée d’art moderne de la Havane.
Sous l’impulsion de Lam, ils réalisent avec de nombreux autres artistes et critiques invités, dans la nuit du 17 juillet, une peinture murale, en forme de spirale, en hommage à Fidel Castro : le Mural Cuba Colectiva.
1968 :
17 janvier - février
« Quinze peintres ont accepté de trahir la même photographie » Galerie Blumenthal-Mommaton, Paris
À la suite du procès intenté contre Rancillac pour détournement de l’oeuvre du photographe Tony Saulnier, 15 peintres entrent dans la polémique en acceptant de « contrefaire » une photographie de Marc Riboud.
14 mai - 27 juin
« L’Atelier populaire »
École nationale supérieure des Beaux-arts, Paris
Les étudiants de l’école ainsi que de nombreux artistes, solidaires des manifestations de mai, occupent l’atelier Brianchon pour apporter leur soutien aux ouvriers grévistes.
Parmi ces artistes : Aillaud, Alleaume, Arroyo, Biras, Cueco, Fromanger, Le Parc, Merri Jolivet, Rancillac, Rougemont, Tisserand, Vermès, Zeimert. Lors d’assemblées générales, les occupants choisissent des thèmes servant à la réalisation d’affiches anonymes destinées à soutenir les luttes des étudiants et les travailleurs en grève.
1969 :
17 janvier - 23 février
« Salle Rouge pour le Vietnam »
ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Cette manifestation du 19e Salon de la Jeune Peinture avait été annulée en juin 1968 en raison des événements de mai.
20 mars - 13 avril
« Distances »
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris L’exposition présente deux attitudes artistiques définissant une distance (poétique ou critique) entre la réalité objective et la représentation figurée.
Parmi les participants : Adami, Stämpfli, Bertholo, Télémaque et Voss.
28 juin - 16 juillet
20e Salon de la Jeune Peinture
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris
Président : Tisserand.
Vice-présidents : Fleury et Buraglio.
Secrétaire général : Alleaume. Trésoriers : Parré et Aillaud.
Parmi les membres du comité : Arroyo, Artozoul, Biras, Leroy, Olivier, Peraro, Troche.
Suppression du Jury du Salon de la Jeune Peinture.
Une nouvelle manifestation collective, intitulée « Police et Culture », est organisée « pour combattre, sur le terrain de la culture, la société bourgeoise, en faisant du Salon un instrument de lutte idéologique. »
=> A new collective event, entitled "Police and Culture" is organized "to fight in the field of culture, bourgeois society, making the show an instrument of ideological struggle. '
1970 :
28 août - 11 octobre
« Kunst und politik »
Kunstverein, Karlsruhe, Allemagne fédérale
Exposition organisée autour du thème de la politique dans l’art.
Parmi les 34 artistes participants : Arroyo, Baratella, Spadari, Beuys, Canogar, Dias, Erró, Fanti, Fromanger, Genoves, Equipo Crónica, Kienholz, Kitaj, Monory, Rancillac, Self, Staeck, Stenvert, Télémaque, Tilson, Vostell, Warhol, ainsi que Aillaud, Biras, Fanti et Rieti qui présentent La Datcha, oeuvre commune présentée en 1969 au Salon de la Jeune Peinture.
Octobre
La coopérative des Malassis, qui tire son nom d’un quartier se trouvant sur le plateau des Malassis, à Bagnolet, est créée par cinq artistes : Cueco, Fleury, Latil, Parré et Tisserand.
=> Malassis the cooperative, which takes its name from a neighborhood located on the plateau Malassis Bagnolet is created by five artists: Cueco, Fleury, Latil Parré and Weaver.
La coopérative défend une conception sociale et politique de l’art et propose des réalisations collectives engagées.
Les oeuvres, réalisées de 1970 à 1978, seront exposées, le plus souvent, au Salon de la Jeune Peinture.
20 octobre - 20 novembre
« Aspects du racisme »
12, rue de Thorigny, Paris
Exposition organisée par l’Association de la Rue de Thorigny, qui regroupe 39 artistes parmi lesquels :
Equipo Crónica, Cueco, Erró, Fromanger, Monory, Rancillac, Saul, Segui, Télémaque et Tisserand ainsi que Bouvier, Fromanger, Gerz, Jolivet et Pancino qui présentent une oeuvre collective.
1971 :
22 novembre - 5 décembre
22e Salon de la Jeune Peinture
Grand Palais, Paris
Président : Latil
Vice-présidents : Fromanger, Fanti
Trésorier : Parré
Suite à l’accident minier survenu le 4 février 1970 à Fouquières-lès-lens au cours duquel 16 mineurs ont été tués, le Salon de la Jeune Peinture présente un ensemble d’oeuvres intitulé Réalité quotidienne des travailleurs de la mine. L’album souvenir, constitué par la veuve d’un des mineurs victime de l’accident, est le point de départ des oeuvres, présentées anonymement.
=> Following the mining accident February 4, 1970 at Fouquières-lès-lens in which 16 miners were killed, the Salon de la Jeune Peinture presents a series of works entitled Reality daily mine workers. The scrapbook, made by the widow of a minor victim of the accident, is the starting point for the work presented anonymously.
1972 :
17 mai - septembre
« 72/72 : Douze ans d’art contemporain en France (1960 – 1972) » Grand Palais, Paris
Exposition organisée à l’initiative du président de la République, Georges Pompidou, afin de dresser un panorama des différents mouvements artistiques de la dernière décennie.
L’organisation est confiée à François Mathey, qui invite deux membres du CNAC (Maurice Eschapasse et Alfred Pacquement), François Barré issu du Musées des arts décoratifs, un universitaire (Serge Lemoine), le critique d’art Jean Clair et le galeriste Daniel Cordier à se joindre au comité de sélection.
En janvier, une assemblée générale des membres de la Jeune Peinture et du FAP décide de boycotter l’exposition, déjà surnommée « Expo Pompidou ». La même décision est prise par Adami, Aillaud, Arroyo, Barthélémy, Bioules, Borgeaud, Buren, Cremonini, Dezeuze, Dubuffet, Filliou, Ipousteguy, Journiac, Le Parc, Mosset, Pane, Raysse, Recalcati, Sarkis, Toroni, Valensi.
Pour sa part, la Coopérative des Malassis décide de participer à cette exposition et présente Le Grand Méchoui ou Douze ans d’Histoire, une « fresque » de 65 mètres de long sur le thème de l’Histoire de la Ve République réalisée pour l’exposition.
Le jour du vernissage, une manifestation d’artistes devant le Grand Palais organisée à l’initiative du « Front des Artistes plasticiens » (dont fait partie Gérard Fromanger) déclenche une intervention des forces de police présentes aux abords.
Cette intervention conduit de nombreux artistes à protester et à retirer leurs oeuvres de l’exposition. Parmi ceux-ci, Les Malassis décrochent Le Grand Méchoui ou Douze ans d’Histoire au milieu de la confusion générale.
Parmi les participants :
Erró, les Malassis, Monory, Stämpfli, Télémaque, Velickovic, Zeimert.
> Retour au menu de l’exposition Figuration narrative
http://www.rmn.fr/francais/les-musees-et-leurs-expositions/grand-palais-galeries-nationales-9/expositions/figuration-narrative